Neuchâtel : Nouvelles mesures pour renforcer la formation professionnelle - Convention patronale
 

« Trois associations professionnelles s’engagent afin d’augmenter le nombre de places d’apprentissage dans le domaine technique »

Neuchâtel : Nouvelles mesures pour renforcer la formation professionnelle

Le Conseil d’État souhaite renforcer l’apprentissage en mode dual dans les métiers techniques. Il se réjouit de pouvoir compter sur la collaboration de trois associations professionnelles du domaine technique qui ont mis en commun leurs forces pour développer le marché des places d’apprentissage. De plus, le Conseil d’État propose un nouveau modèle de formation professionnelle, dès la prochaine rentrée scolaire: le partenariat flexible. Avec ce dispositif, il entend poursuivre son objectif de création de places d’apprentissage tout en pérennisant le savoir-faire neuchâtelois en matière de formation, cela tout en tenant compte de la crise liée à la Covid-19.


En 2019, 74% des contrats neuchâtelois de formation professionnelle initiale s’effectuait en mode dual (en entreprise et en école). Afin d’atteindre la moyenne suisse qui s’élève à 85%, le Canton s’est doté d’une loi spécifique entrée en vigueur le 1er janvier 2020 : la loi instituant un Fonds d’encouragement à la formation professionnelle initiale en mode dual (LFFD), dite « loi sur le contrat-formation ». Ainsi, toute entreprise neuchâteloise formant un-e apprenti-e bénéficie d’un soutien financier. Le Fonds est alimenté par un prélèvement chez tous les employeurs neuchâtelois à hauteur de 0,58% de la masse salariale de leur entreprise, effectué directement par les caisses de compensation auxquelles sont affiliés les employeurs.


Trois associations professionnelles s’engagent pour un démarchage commun
Afin d’augmenter le nombre de places d’apprentissage dans le domaine technique, trois importantes associations professionnelles ont décidé de mettre leurs forces en commun. La Convention patronale de l’industrie horlogère suisse (CPIH), l’Association neuchâteloise pour la valorisation du savoir-faire mécanique (COMEC) et l’Association de l’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (SWISSMEM) prospecteront en commun auprès des entreprises actives dans les métiers techniques.

Dès l’automne prochain, un poste de démarcheur-se sera créé. Il sera financé par deux fonds oeuvrant à la promotion de l’apprentissage en mode dual : le Fonds pour la formation et le perfectionnement professionnels (FFPP) et le Fonds pour l’encouragement à la formation professionnelle initiale en mode dual (FFD).

Le partenariat flexible, un nouveau modèle d’apprentissage
Afin de soutenir les nouvelles entreprises formatrices dans la voie de l’apprentissage mais également de pérenniser un savoir-faire si spécifique et important pour le tissu industriel neuchâtelois, le Conseil d’État a développé un nouveau modèle d’apprentissage : le partenariat flexible. Ce modèle, mis en oeuvre dès la prochaine rentrée scolaire, propose une formation professionnelle en deux étapes. Lors de la première partie de l’apprentissage, l’entreprise est soutenue dans son rôle de formatrice et peut déléguer une partie importante de la formation pratique auprès du Pôle Technologies et Industrie du futur Centre professionnel neuchâtelois (PTI-CPNE). En revanche, la seconde partie de l’apprentissage s’effectuera entièrement pour la pratique professionnelle au sein de l’entreprise formatrice signataire du contrat avec l’apprenti-e.

Le partenariat flexible concerne les métiers suivants : automaticien-ne CFC, micromécanicien-ne CFC, informaticicien-ne CFC, qualiticien-ne en microtechnique CFC, horloger-ère CFC, électronicien-ne CFC, avec ou sans maturité professionnelle.

Le coût annuel de la formation pour l’entreprise sera de 12'000 francs. Avec la mesure « contrat-formation », cette dernière recevra une subvention annuelle pour les métiers concernés par le partenariat flexible allant de 5'000 à 6'000 francs par apprenti-e. Une subvention supplémentaire de 1300.- est accordée si l’apprenti-e effectue une maturité professionnelle.

Maximiser les chances des jeunes d’entrer sur le marché du travail
Le Conseil d’État est convaincu que ces démarches parallèles permettent de poursuivre les objectifs de dualisation de la formation professionnelle initiale dans le domaine technique tout en tenant compte des difficultés liées à une telle mutation du dispositif de formation pour les entreprises et cela particulièrement en tenant compte de la crise liée à la COVID-19. Le Conseil d’État désire conduire ce changement avec le souci constant de répondre aux besoins des entreprises neuchâteloises et celui de maximiser les chances des jeunes d’entrer sur le marché du travail.

En ce sens, la prime de 2000 francs octroyée aux entreprises qui engagent un-e apprenti-e de première année cette année scolaire prochaine appuie encore cette volonté politique. De plus, le Conseil d’État se réjouit vivement que SWISSMEM, la COMEC et la CPIH unissent leurs forces, ce qui permettra de renforcer les actions qu’il développe depuis plusieurs années en faveur de la promotion de l’apprentissage en mode dual.

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